Travailleur étranger chez PMB
Entrevue réalisée avec Yohan Besnard, soudeur.
Cette entrevue « Travailleur étranger chez PMB » a été réalisée avec le département du développement humain (DH et non RH 😉). Les réponses de Yohan ont été retranscrites mot pour mot.
Originaire de France, qu’est-ce qui t’a motivé à venir travailler au Québec?
J’ai voulu venir au Québec pour découvrir un nouveau pays, une culture différente et des techniques de travail pour m’améliorer dans mon domaine. Ajouter une corde à mon arc de compétences.
Quelle est pour toi la différence majeure entre travailler en France et au Québec?
Pour moi, la différence majeure est le salaire. On est beaucoup plus valorisé au Québec qu’en France. L’atmosphère est plus agréable ici et ce qui est bien, c’est que tu as la possibilité de t’exprimer et être entendu.
Tu as travaillé chez PMB de 2018 à 2019. Tu es retourné en France et te voilà de retour à Saint-Henri. Pourquoi être revenu travailler chez PMB?
Je suis revenu pour les gens, l’ambiance et le travail de l’aluminium. J’avais aussi promis à Steve de le recontacter si je revenais.
Question un peu plus personnelle, comment s’est déroulée ton intégration de « travailleur étranger » chez PMB?
Cela s’est très bien passé. L’équipe a tout fait pour me mettre à l’aise et ne m’a pas mis de côté.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier de soudeur?
Le fait de partir d’un morceau de métal et de le travailler pour aboutir à une pièce plus ou moins complexe. La satisfaction à chaque fois que j’ai relevé un nouveau défi.
De prime abord, le modèle d’entreprise libérée, ça t’inspirait quoi?
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand on m’a dit qu’il n’y avait pas de « hiérarchie » et que tout le monde devait se gérer.
Si tu avais un conseil à donner aux gens qui hésitent à postuler ou qui sont frileux du modèle libéré de PMB, tu leur dirais quoi?
J’ai fait pas mal d’entreprises dans ma carrière de soudeur et c’est de loin celle où je viens travailler avec beaucoup de plaisir. L’entreprise libérée nous apprend vraiment à nous responsabiliser et à être à l’écoute parce que les autres le sont avec nous. On apprend à se gérer et pouvoir donner notre avis. Il y a moins de pression dans le département et tout le monde a le sourire.
